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CHS-CT de la DiSI Île-de-France du 20 juin 2022

Le Comité Hygiène, Sécurité et Conditions de Travail de la DiSI Île-de-France s’est réuni en séance plénière le 20 juin 2022.

Les principaux points à l’ordre du jour étaient :

  • La nouvelle trajectoire éditique à l’ESI Nemours ;
  • L’avancement du budget du CHS-CT ;
  • La campagne DUERP - PAP 2020/2021 ;
  • La prévention ;
  • L’évolution de la situation sanitaire.

Déclaration liminaire de la CGT Finances publiques (téléchargeable en format imprimable à droite de la fenêtre) :

En introduction de ce CHS-CT, la CGT Finances publiques tient à rappeler sa position au regard de la crise sanitaire. Avec à leur actif plusieurs dizaines de milliers de nouveaux cas enregistrés chaque jour, les variants Omicron BA4 et BA5 de la Covid-19 se diffusent massivement et font repartir à la hausse hospitalisations et décès. Face à ce nouveau rebond, la CGT Finances publiques, favorable à la vaccination, réitère ses revendications : à la réalité évolutive de la situation sanitaire, les mesures de protection correspondantes devront être mises en place sans que soient remis en cause les droits des travailleurs. L’actualité récente est encore chargée de la contrainte du Pass sanitaire et vaccinal, de l’interdiction de manifester, des retenues sur salaires et sur les jours RTT… Autant de mesures employées sans discernement, au détriment d’une vraie politique nationale de santé et de valorisation des services publics, dont l’utilité vitale n’est plus à démontrer en temps de crise. En lieu et place des réformes de fond nécessaires à la sauvegarde du pouvoir d’achat et à la lutte contre l’inflation, n’ont vu le jour que de nuisibles contre-réformes, dont les salariés et les retraités font les frais, et les capitalistes leurs choux gras.

À la DiSI Île-de-France, la nouvelle trajectoire éditique à l’ESI de Nemours poursuit son chemin sans que la Direction paraisse tenir compte de l’impact négatif qu’elle produit sur la vie professionnelle et personnelle des agents. Bien que les nouvelles machines aient amélioré sur certains aspects les conditions de travail, les agents n’ont tiré aucun avantage des gains de productivité offerts par ces nouvelles machines, bien au contraire ! Principale raison : l’imposition des nouveaux horaires et la rigidité du cadencement hebdomadaire (plutôt que quotidien comme auparavant) du travail en équipe. Lors de la campagne DPR, l’équipe du matin prend son service dès 5h30 (au lieu de 7 h auparavant) et l’équipe du soir termine à 21h30 (au lieu de 20 h auparavant). A cela s’ajoute des contraintes sur les prises de congés pendant les campagnes, dans lesquelles la période estivale s’inscrit. Cette nouvelle situation pousse même certains collègues à anticiper leur départ en retraite. L’effet de ces changements, pourtant bien réel sur le moral et la santé des agents, n’a pas fait l’objet d’une analyse dans les rapports qui nous ont été fournis.

Il n’est pas fait état non plus dans les documents préparatoires, au recours systématique au sein de l’atelier à des emplois précaires (7 contractuels sur une trentaine d’agents), payés au SMIC sans aucune prime. Pour la CGT Finances Publiques, vu le caractère industriel du travail et sa pénibilité, l’ensemble des personnels travaillant dans les ateliers EIFI (contractuels comme titulaires) devraient bénéficier de la prime ACF, à hauteur de celle qui était versée aux personnels de l’atelier de Mézieu avant la nouvelle trajectoire éditique, soit 345 € au lieu des 251 € de la prime actuelle (dont les contractuels sont exclus). De fait, en prenant en compte l’ensemble des primes, aujourd’hui un titulaire démarre sa carrière à l’atelier à 1 991 € nets, tandis qu’un contractuel effectuant le même travail la démarre au SMIC à 1 302,64 €, c’est une honte !
La CGT Finances Publiques exige que la Direction générale recrute suffisamment d’agents aux concours, pour que les Directions locales puissent assurer leurs missions sans être contraintes de recourir à l’embauche de contractuels sous-rémunérés, générant ainsi des situations d’inégalités inadmissibles !

Enfin, les nuisances sonores sont-elles appelées à durer malgré le déplacement (bienvenu) des personnels de proximité les plus exposés ? Les mesures d’équipement acoustique des cloisons préconisées par la société Veritas sont-elles prises en compte ? Seront-elles retenues lors de la construction du nouveau site ? Ce dernier est-il d’ailleurs toujours un sujet d’actualité ?

Communiqué de la CGT Finances publiques suite à la réunion du CHS-CT : (téléchargeable en format imprimable en haut à droite de l’article) :

A l’ESI de Nemours, la nouvelle trajectoire éditique ne semble guère s’embarrasser des problèmes et contraintes qu’elle occasionne au personnel de l’EIFI. Ce dernier remplit sa mission de production de documents (impression, mise sous plis...) dans un environnement acoustique difficile : jusqu’ à 90 décibels ont été relevés lors de l’audit effectué par la société Veritas le 9 février 2022. En complément du port obligatoire des équipements de protection individuels, la direction locale a annoncé avoir contacté une société en vue de la pose de panneaux absorbants et de claustras.

La CGT Finances publiques est revenue sur le sort des 7 agents sous contrat payés au SMIC que compte l’EIFI qui, à travail égal avec leurs collègues titulaires, sont exclus des avantages indemnitaires, notamment de la prime ACF de 251 €. Rappelons que cette prime est versée en reconnaissance de la pénibilité de ces tâches effectuées en mode industriel : travail en équipe avec horaires décalés, fortes nuisances sonores, manipulation de charges lourdes... La CGT Finances publiques revendique le versement aux contractuels d’une indemnité à minima équivalente à cette ACF !

Concernant la qualité de l’air dans les locaux, le Directeur a affirmé que la DiSI se doterait d’une quantité suffisante (sept unités) en capteurs de CO² pour répondre aux contraintes des bureaux mal ventilés. Sur prescription médicale, ces capteurs peuvent répondre aux besoins de certaines situations individuelles, comme la facilitation du retour en présentiel des personnes vulnérables et fragiles sortant de maladie. Même préventivement, leur présence peut être utile, tel qu’au service FICOBA.

Une réorientation budgétaire, décidée lors des échanges du CHS, a permis de dégager suffisamment de crédits en vue d’acquérir des stores pour équiper le restaurant administratif de ce site (sur le budget CHS) et ses services de direction (budget DGF).

Les représentants du Comité d’Hygiène et de Sécurité effectueront une visite de l’atelier mardi 27 septembre.

Enfin, sur le projet de construction d’un nouvel établissement sur le site de Nemours, la direction locale ne dispose toujours d’aucune information...

Article publié le 20 juin 2022.


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