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Avec 1,3 million de contractuels, pour un total de 5,2 millions de personnels civils, la Fonction publique est loin d’assurer à tous ses agents la garantie d’emploi dénoncée comme un privilège par les chantres du libéralisme. Et ces chiffres ne tiennent pas compte des 190 000 Emplois Aidés, ni des nombreux salariés des entreprises d’intérim, ou sous-traitants, qui participent quotidiennement au service public dans les 3 versants.
La grande majorité des employeurs publics utilise toutes les zones grises – créées par diverses modifications législatives - du statut général pour recruter des agents non-titulaires en lieu et place de fonctionnaires.
Les différents plans de titularisation qui se sont succédé pour résorber l’emploi précaire, le dernier dans le cadre de la loi Sauvadet, n’ont pas changé fondamentalement la situation : en 15 ans le nombre des contractuels a augmenté de 30 % !
Si certains des agents concernés sont sous contrat à durée indéterminée, mais sans déroulement de carrière, l’écrasante majorité des recrutements s’effectue sous CDD dans des conditions qui font pâlir d’envie le MEDEF :
Dans ce domaine, le gouvernement Macron-Philippe ne manque pas d’inventivité.
Dans le cadre du projet de loi sur la Fonction publique annoncé pour le premier semestre 2019, il est ouvertement envisagé d’élargir considérablement les possibilités de recrutement sous contrat pour les missions permanentes de la Fonction publique et d’instaurer un « contrat de mission » permettant de faire assurer une grande part des missions de l’État, des collectivités territoriales et des hôpitaux par des agents recrutés sur une durée déterminée pouvant aller jusqu’à six ans…
Les contractuels sont les premières variables d’ajustement en cas de restructuration ou d’externalisation qui se traduisent souvent par des non-renouvellements de CDD et des licenciements. Il est temps de dire stop à la précarité et stop aux inégalités engendrées par les recrutements massifs de non-titulaires.
LA CGT REVENDIQUE :
PAR AILLEURS, LES CONTRACTUELS DOIVENT BÉNÉFICIER D’UN NIVEAU DE PROTECTION JURIDIQUE ET DE DROITS ÉQUIVALENTS À CEUX DES TITULAIRES, MAIS ADAPTÉS À LEUR SITUATION DE NON-TITULAIRES :
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Article publié le 26 novembre 2018.