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Compte-rendu du groupe de travail informatique du 11 juin 2014

A l’heure où l’ONP ferme ses portes et où les missions dévolues aux personnes qui la constituait sont en très grande partie réorientées, les collègues sentent les changements qui s’opèrent dans l’informatique qui constitue leur quotidien. Ce quotidien est en constante mutation. Ce quotidien est en mutation accélérée. Ce quotidien cesse d’être attractif pour les futurs collègues qui se posent la question s’ils vont travailler pour l’informatique de la DGFIP. Ce quotidien devient inquiétant.

Le travail dans l’informatique à la DGFIP était valorisant et valorisé. Il est rejeté ou au mieux évité comme en témoigne le peu d’attrait qu’il génère chez les étudiants. Alors que l’on discute sur la forme pour attirer les collègues vers nos métiers, les questions de fond sont systématiquement éludées ou bien abordées lorsque les faits sont accomplis comme pour l’ONP.

L’informatique est une mission de la DGFIP au cœur des autres missions de la DGFIP. Elle ne doit pas servir à de simples économies effectuées sur les missions des autres collègues. Elle ne doit pas être le simple outil d’une efficience qui finit par détériorer son image. Elle ne doit pas être le lieu d’expérimentations avortées ou d’une externalisation dont ne profitent jamais ses agents.

L’informatique devrait au contraire contribuer à forger un réseau de qualité au service des usagers et de ses agents. Dans ce cadre, la CGT demande avec insistance la tenue de CTR informatiques afin de faire avancer les négociations. Hélas, comme en témoigne les zones d’ombres sur les questions essentielles qui ne sont pas débattues voire même évitées, l’informatique n’en prend pas le chemin.

Dans le droit fil de la déclaration liminaire de la CGT, toutes les organisations soulignent le fait d’un défaut de pilotage et d’une « navigation à vue » de la Direction. Encore une fois, des questions essentielles ne sont pas abordées dans ce GT pourtant important. Les fiches constitutives du GT ne reflètent comme d’habitude dans leur grande majorité que la volonté d’éluder les questions importantes. L’indemnitaire continue de poser bien entendu des questions non résolues, notamment toujours à travers les IFDD et les notions d’itinérance. Des inégalités subsistent entre les filières que la Direction refuse d’aborder.

La déclaration liminaire et le compte-rendu de la CGT Finances publiques sont téléchargeables dans leur intégralité et en format imprimable dans le document de 4 pages à droite de la fenêtre.

Article publié le 13 juin 2014.


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