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Compte-rendu du groupe de travail informatique du 31 mai 2016

Ce GT sous l’égide du nouveau directeur du Système d’Information (SI), est le premier qui se soit tenu en informatique depuis près de 14 mois et a permis de tenter de renouer un dialogue avec l’administration.
Les questions à soulever étaient nombreuses et force est de constater que l’administration avait fourni un nombre important de fiches sur les sujets à traiter. Certaines de ces fiches n’éludaient pas les questions difficiles où la problématique des économies (en personnels, en moyens) était centrale.

Néanmoins, il faut aussi se rendre à l’évidence que l’immense majorité des questions abordaient des thèmes déjà vus et discutés avec les organisations syndicales. Tout au plus parfois apparaissent de nouvelles interrogations sur des sujets en évolution. Mais le fond de la discussion reste le même : comment rationaliser, faire des économies, mutualiser les moyens…
La CGT s’est attachée dès le début à poser le débat sur d’autres bases dans sa déclaration liminaire.

En effet, notre ministre de tutelle, Monsieur Eckert, dans un discours publié, n’hésite pas à parler ouvertement de la fermeture de 50 centres informatiques sur les 60 existants pour tout le ministère.
Il existe effectivement encore une soixantaine de centres si l’on additionne ceux de la DGFiP, les Douanes, la DGCCRF et l’INSEE. Pour notre malheur, presque 50 de ces sites sont constitués par des Établissements de Services Informatique (ESI). Ainsi par exemple, il ne reste plus que 2 sites informatiques aux Douanes (l’un à Osny dans le Val d’Oise, l’autre à Toulouse).
La question est donc : Quels centres vont fermer et à quelle échéance ?
Sur toutes ces questions, centrales et importantes, il n’est pas possible d’avoir de réponse.

Une preuve supplémentaire a pu en être fournie sur la question du « Hackaton ». Interrogée sur le reportage mensonger diffusé dans l’émission « C dans l’air », l’administration s’est refusée à démentir formellement toutes les conclusions dénaturant la qualité de notre travail (nous les fonctionnaires de l’Etat), même s’il s’agissait de rétablir la vérité la plus élémentaire.
Pour cela, c’est le « Canard enchaîné » que l’on laisse faire et qui remplace dans ce cas précis, la parole de l’administration !

La suite de ce document de 4 pages est téléchargeable dans son intégralité à droite de la fenêtre.

Article publié le 20 juillet 2016.


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