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Lors de la mise en place des DiSI en 2011, les agents des DOM étaient administrativement gérés localement, c’est-à-dire qu’ils avaient la possibilité d’être défendus et de militer syndicalement au niveau local.
Cette réalité a évolué. Tous les informaticiens des DOM sont aujourd’hui rattachés à la DiSI Sud-Est, dont les instances du dialogue sociale se réunissent à Marseille, à des milliers de kilomètres ! Cette décision a été prise sans aucune concertation préalable avec les Organisations Syndicales et les agents concernés.
Toute présentation préalable dans les CHS-CT locaux d’une étude d’impact organisationnel et humaine n’a pas non plus été réalisée.
Cette décision s’est effectuée au mépris des agents des DOM. Ils ne pourront plus être défendus convenablement, d’autant que des règles spécifiques leur sont appliquées. Et ce ne sont pas des visioconférences, avec ses dysfonctionnements et le décalage horaire qui pourront pallier ces carences !
Cette décision brutale d’un autre âge n’a manifestement pas tenu compte de la situation concrète de chaque informaticien des DOM Antilles Guyane.
Elle n’a pas tenu compte du nombre de sites, ni du nombre d’agents, ni du nombre de postes de travail a minima pour chaque DRFiP des DFA, ni même encore moins des distances entre les sites pour la Guyane, ni même de l’aspect archipélagique de la Guadeloupe (Marie-Galante, Saint Martin et Saint Barthélémy). Cela démontre que ce transfert décidé de loin, n’est pas adapté aux situations de fait et spécifiques des DOM.
Enfin, la CGT dénonce les déclarations de la DiSI Sud-Est- Outre-Mer précisant que les agents des DOM sont surpayés. Elle omet de faire la différence entre un complément de rémunération de vie chère bénéficiant d’une assise juridique avec un dispositif de primes.
La CGT revendique et exige :
Ce communiqué est téléchargeable en format imprimable à droite de la fenêtre…
Article publié le 3 décembre 2018.