vous êtes ici : accueil > INFORMATIQUE
Le premier ministre a lancé son programme « Action Publique 2022 » par une lettre du 26 septembre 2017. Le Comité Action Publique 2022 (CAP 22) créé à cet effet doit mettre en place une revue des missions et des dépenses publiques. Les objectifs sont clairs : identifier des « réformes structurelles et des économies significatives et durables » et proposer des « transferts au secteur privé, voire des abandons de missions ».
Cette politique entre en cohérence avec les propos du ministre Gérald Darmanin qui, interrogé à Saint Simon dans l’Aisne a déclaré le 23 octobre :
« 1 600 suppressions d’emplois, c’est rien... autant dire zéro ! »
Or, l’informatique à la DGFiP est durement touchée par les suppressions d’emploi lorsqu’on regarde les projets de l’administration pour 2018. Toutes les DISI perdent des emplois. Mais cette situation ne peut pas être analysée de manière exclusive.
Alors que CAP 22 prône abandon de missions et transfert au privé, on s’aperçoit que l’informatique de la DGFiP est considérée comme une variable d’ajustement que l’on veut privatiser.
Alors que le quart de tous les informaticiens de l’État travaillent à la DGFIP, le gouvernement ne désire plus s’appuyer sur ce savoir-faire. L’informatique de notre Direction, la seule à être autonome est aujourd’hui attaquée sur plusieurs points :
L’objectif est certainement d’employer des salariés en remplacement du privé comme le préconise CAP 22. Il faut aussi bien avoir à l’esprit que tout ce qui est mis en place pour les cadres A+ se décline toujours ensuite dans les autres catégories A, B et C.
La CGT a toujours été attachée au maintien du statut actuel des informaticiens.
La CGT réclame un recrutement d’informaticiens au niveau nécessaire à l’exercice des missions en utilisant toutes les ressources et qualifications permises par le décret de 1971. C’est cette option qui permet de faire face aux défis de demain.C’est pour cela que la DGFiP reste la seule direction dans toute la Fonction publique qui possède une autonomie en informatique où des informaticiens sont employés à tous les niveaux des projets.
À l’opposé des projets de réduction d’emplois et d’abandon des missions, la CGT réclame l’assouplissement et l’ouverture des qualifications et formations à tous les agents de la DGFIP.
L’informatique est bien une mission d’avenir qu’il faut porter et mettre au service de tous les agents et de tous les contribuables, afin d’améliorer le service public auprès de tous les citoyens.
Ce communiqué de la CGT Finances publiques est téléchargeable en format imprimable à droite de la fenêtre…
Article publié le 18 janvier 2018.