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Les fonctionnaires redoutent d’être les prochaines victimes de Macron (article Mediapart)

Hormis l’annonce tonitruante sur les « plans de départs volontaires », l’exécutif reste flou sur la réforme qu’il envisage pour les fonctionnaires. De manière informelle, le gouvernement souhaite rogner le statut des agents de la Fonction publique. Leur licenciement éventuel en cas de suppression de poste est sur la table.

Si le gouvernement échoue in fine à raboter le statut, il s’autorise dans tous les cas à le contourner. Édouard Philippe l’a dit dans le cadre d’Action publique 2022, et l’a redit au lancement de la réforme de la Fonction publique : il entend encore plus « développer et faciliter le recours au contrat. »

Dans un tel contexte, l’annonce de la suppression de 120.000 postes dans la Fonction publique par le biais de plans de départs volontaires semble porter en germe une autre logique : plutôt que des coupes sèches dans le personnel, c’est le fonctionnaire lui-même qui va faire le travail, à la faveur des mobilités professionnelles, vantées sans relâche par le gouvernement.

Début février, le premier ministre, accompagné du ministre de l’action et des comptes publics Gérald Darmanin, annonce sans préavis qu’il veut réformer les trois versants de la Fonction publique – d’État, territoriale et hospitalière – pour « refonder le contrat social avec les agents ». Ce jour-là, l’exécutif fait parler de lui en glissant que des « plans de départs volontaires » sont à l’étude pour les fonctionnaires, afin de supprimer 120.000 postes. Coup de com ou plan de bataille ?

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Article publié le 29 mars 2018.


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